Vampire Hunter D - Bloodlust




D, le demi-vampire légendaire (fils de vous-savez-qui), fait peau neuve dans le second film adapté de la licence, sorti en l'an 2000 sous le titre évocateur de :"Vampire Hunter D : Bloodlust".
Yoshiyuki Kawajiri (Ninja Scroll, Metropolis, Kamui no Ken) y adapte brillamment le troisième roman de la saga éponyme sous forme de course-poursuite gothique semée d'embûches et de combats sanguinolents. Cette fois, c'est la belle et innocente Charlotte qui a été enlevée dans son sommeil par un vampire sans foi ni loi, et que D a pour mission de ramener à son père éploré. Mais rien ne se passe comme prévu : alors qu'un groupe de chasseurs de primes concurrent lui met des bâtons dans les roues, et que de mystérieux adversaires venus des ténèbres tente de ralentir leur progression, le dhampir commence à se demander s'il ne se trame pas quelque chose de plus sombre dans les coulisses. Sinon, pourquoi sa cible se dirigerait-elle vers le macabre château de Chaythe, jadis demeure d'une Noble sanguinaire dont l'Histoire n'a pas su oublier le nom ?



Si les deux films rivalisent en termes d'ambiance noire et poisseuse, on est ici loin du visuel petit budget du précédent : l'auteur des romans ayant été déçu par son rendu à l'écran, ce nouvel opus est d'une beauté plastique à couper le souffle. Eclairages, couleurs, designs, animation, tout y est fait pour embarquer le spectateur sans retenue, jusqu'aux musiques vénéneuses de Marco d'Ambrosio (compositeur américain, une fois n'est pas coutume, qui livre une partition exceptionnelle).

Un long-métrage d'une heure quarante cinq qui fait honneur au style d'Amano, magnifiquement retranscrit, chaque plan de D devenant une fête pour la rétine.

Sauf que contrairement à ce que beaucoup de fans pensent, ledi Amano n'a pas participé à ce deuxième épisode. C'est Yutaka Minowa (Ninja Scroll) qui se charge du character design - non sans s'efforcer de respecter le travail effectué par le peintre pour les romans.

Pourtant, le film est beaucoup plus fidèle à son graphisme que celui de 1985... sur lequel il avait travaillé.

Si ce n'est pas un comble...

Toujours est-il que si le scénario est une fois de plus convenu, le spectacle est total, plus baroque que gothique - jusque dans des décors d'une beauté à couper le souffle !

Bonus :

Quelques settings et layouts










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