Impossible d'évoquer le travail d'Ayami Kojima (Castlevania) sans parler également des artworks de Shibamoto THORES, autre talentueuse illustratrice spécialisée dans le gothique et les personnages androgynes, essentiellement connue pour avoir prêté son pinceau aux romans de la saga vampirique Trinity Blood (dont elle a également peint les couvertures de l'adaptation en manga).
Si l'on sait peu de choses au sujet de la demoiselle, qui pousse la discrétion jusqu'à publier sous un pseudonyme (emprunté à Gundam), il paraît évident que son trait porte la marque des "grands" dont elle s'est inspirée : Mamoru Nagano, Minami Ozaki, Yoshitaka Amano...
L'expression austère des visages, les teints livides, les lèvres et regards étirés, les pupilles tombantes ne trompent pas. S'ils sont moins "typés" que ceux de Kojima, ses travaux n'en portent pas moins en eux l'ADN créatif du peintre, dont la jeune femme n'a conservé que les caractéristiques les plus décadentes.
Quand on sait qu'elle est aussi une gameuse patentée, et qu'avant de chara-designer le manga "Shingeki no Kyojin : before the fall" ou l'animé "Vatican Miracle Examiner", elle a signé plusieurs doujins (mangas indépendants) dérivés de ses deux licences favorites, Baroque (légende du Dungeon Crawler sur Saturn, PS1 et PS2, à découvrir absolument) et Final Fantasy, on se dit que le doute n'est pas permis.
Une nouvelle fois, la boucle est bouclée.
Le flambeau est passé.
D'artiste confidentielle, Shibamoto THORES est en passe de devenir la nouvelle coqueluche du milieu de la japanimation. Et le moins qu'on puisse dire, pour paraphraser une pub célèbre, "c'est qu'elle le vaut bien".
Bonus 1
Les deux artbooks de l'auteure, aussi luxueux qu'hors de prix
Le premier inclue même un jeu de tarot dans son coffret de protection
Bonus 2
Sélection d'illustrations rares (Final Fantasy & Baroque)
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