O no Kokoro




La Japan Expo, c'est dans un peu moins de dix jours, maintenant, et je suis sûr que vous êtes déjà nombreux à avoir acheté votre billet et à trépigner d'impatience à l'idée de vous retrouver entre geeks de bonne compagnie pendant ces quatre jours de folie (du 4 au 7 juillet au Parc des Expositions de Villepinte, pour ceux d'entre vous qui vivent dans une grotte).

Bien sûr, si vous êtes comme moi, chaque année, jusqu'au dernier moment, vous espérez très fort que Yoshitaka Amano sera annoncé comme invité surprise et chaque année, vous êtes déçu en proportion. Inutile de vous faire miroiter des choses qui n'arriveront pas : en 2019, le Maître ne sera toujours pas de la partie.

Par contre, entre autres invités prestigieux, il y aura Yoshiyuki Tomino - et les spécialistes parmi vous pourront confirmer qu'il ne s'agit pas de n'importe qui non plus. Si vous vous intéressez de près à l'animation japonaise, vous savez déjà qu'il est le papa de LA plus grande saga SF japonaise de tous les temps : Kidou Senshi Gundam, mais également d'autres séries de robots (ou pas) cultes parmi lesquelles Heavy Metal L-Gaim, Aura Battler Dubine, Overman King Gainer et Brain Powerd. Ce que vous ne savez peut-être pas, par contre, c'est qu'outre le fait qu'il ait écrit plusieurs opening et ending de ses séries sous le pseudonyme de Rin Iogi, il est également l'auteur de plusieurs romans, dont - et c'est le sujet de ce post, nous y arrivons enfin - les trois tomes de O no Kokoro (le Coeur du Roi), écrits entre 1995 et 1996, qui racontent les luttes de pouvoir déchirant une terre dévastée après la mort du monarque qui maintenait son unité. Des romans illustrés par... je vous le donne en mille...
Yoshitaka Amano, évidemment.



Alors si vous cherchez encore ce que vous pourriez bien vous faire dédicacer par le bonhomme, plutôt que d'entretenir la dépression du bonhomme en lui présentant un coffret Gundam Wing, voilà une suggestion qui ne manquera pas d'intérêt... ni d'originalité (sauf si vous décidez tous de la mettre en pratique, évidemment).

A bon entendeur...









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