C'est le nom (à rallonge) d'une exposition étrange, proposée par le Mori Art Museum de Tokyo du 30 juillet 2016 au 9 janvier 2017.
Pourquoi "étrange" ?
Parce qu'elle proposait de découvrir une sélection d’œuvres
internationales couvrant du 14ème siècle à nos jours et évoquant toutes,
chacune à leur manière, les fameuses "rencontres du 3ème type" dont les
amateurs d'X-Files sont si friands.
Une idée atypique comme seuls les japonais sont capables d'en avoir, et qui ne s'avère que plus fascinante (si ce n'est sur le plan scientifique, au moins, sur le plan artistique).
Aussi paraissait-il inévitable qu'Amano apporte sa pierre à l'édifice, en peignant l'un des objets exposé (un sabre forgé en 1898 par Okayoshi Kunimune à partir d'acier météoritique) sous forme d'un guerrier androgyne au regard volontaire, sourire aux lèvres, nimbé d'un halo bleuté évoquant son monde d'origine par-delà les étoiles.
En cela, il se livre à un exercice de style dans l'ère du temps puisque vraisemblablement inspirée par le jeu mobile Tôken Ranbu, véritable phénomène culturel au Japon.
Et si vous ne connaissez pas, c'est tout à fait normal : en dépit de sa grande popularité (qui lui a valu d'être adapté en séries d'animation, en film et même en comédies musicales), il ne s'est jamais exporté hors du territoire nippon.
Edité par le studio Nitro+ (bien connu des amateurs de boy's love et de visual novels), ce jeu de cartes virtuel place le joueur (la joueuse, en l’occurrence) dans la peau d'un sage qui parcourt le pays pour combattre les forces du mal grâce à un pouvoir unique : la capacité de donner vie à des sabres légendaires, sous forme... de séduisants bishonen.
Un concept qui a grandement contribué à développer la mode des "katana joshi" (femmes passionnées de sabres historiques) et que le Maître sublime ici dans cette superbe illustration inédite qui, à n'en pas douter, fut une des pièces maitresses de cette exposition.
Une idée atypique comme seuls les japonais sont capables d'en avoir, et qui ne s'avère que plus fascinante (si ce n'est sur le plan scientifique, au moins, sur le plan artistique).
Aussi paraissait-il inévitable qu'Amano apporte sa pierre à l'édifice, en peignant l'un des objets exposé (un sabre forgé en 1898 par Okayoshi Kunimune à partir d'acier météoritique) sous forme d'un guerrier androgyne au regard volontaire, sourire aux lèvres, nimbé d'un halo bleuté évoquant son monde d'origine par-delà les étoiles.
En cela, il se livre à un exercice de style dans l'ère du temps puisque vraisemblablement inspirée par le jeu mobile Tôken Ranbu, véritable phénomène culturel au Japon.
Et si vous ne connaissez pas, c'est tout à fait normal : en dépit de sa grande popularité (qui lui a valu d'être adapté en séries d'animation, en film et même en comédies musicales), il ne s'est jamais exporté hors du territoire nippon.
Edité par le studio Nitro+ (bien connu des amateurs de boy's love et de visual novels), ce jeu de cartes virtuel place le joueur (la joueuse, en l’occurrence) dans la peau d'un sage qui parcourt le pays pour combattre les forces du mal grâce à un pouvoir unique : la capacité de donner vie à des sabres légendaires, sous forme... de séduisants bishonen.
Un concept qui a grandement contribué à développer la mode des "katana joshi" (femmes passionnées de sabres historiques) et que le Maître sublime ici dans cette superbe illustration inédite qui, à n'en pas douter, fut une des pièces maitresses de cette exposition.

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