Shogeki no Kokuhaku ( ショーゲキの告白 ) 

 


Nouveau retour aux origines du mythe, et nouvelle énigme à la clé, avec le manga Confession de Shogeki, paru en 1976 chez Hibari Shobo, compilant illustrations légendées, nouvelles illustrées et mangas humoristiques d'une dizaine de pages, dans un registre urbain, déjanté, jeune public (vraiment ?) mais parfois grivois et légèrement trash. Avec, aux commandes : Sei Sasaki à l'écriture, Riu et Noa Kawai au dessin.
 

Pourquoi en parler, dans ces conditions ? 

 

 


Parce que si le nom d'Amano n'apparaît pas dans les crédits de l’œuvre, il figure bel et bien, précédé d'un Y, en signature sur la page de couverture d'une des deux BD sus-mentionnées (Kai ketsu sodan kamen - かいけつ相談仮面) ; et si l'on pourra objecter qu'Amano est un nom relativement courant au Japon, que le dessin lui-même est loin de la finesse auquel l'intéressé nous a habitué et que cette signature n'a pas valeur de preuve, il est indispensable de signaler ici que Noa Kawai travaillait alors avec le peintre à la Tatsunoko, dont elle fut l'un des trois chara-designer phares de l'époque, avec ce dernier et Ippei Kuri. Elle a notamment travaillé sur Fuusen Shoujo Temple Chan (sorti chez nous en VHS sous le titre Shirley la petite fille en ballon), Mori no Youki na Kobito-tachi : Belfy to Lillibit (les Lutins de la forêt, diffusé jadis sur la 5) et le cultissime Hutch l'abeille.

 
Au-delà, nombreuses sont les illustrations de nouvelles qui, d'une part, tranchent catégoriquement avec le style cartoon du reste de l'ouvrage ; et d'autre part, portent la marque de l'artiste, que ce soit sur le plan de l'encrage, du style ou de l'imaginaire. 


Le chat sème me doute.


Et ce renard ? ! N'a-t-il pas du Amano dans le regard ?


Et que dire des bandes sur le pantalon du personnage de gauche ?

 

 En l'absence d'indications complémentaires, bien sûr, le doute persiste, de la même façon qu'on ne saura jamais si l'intéressé est l'auteur de la fameuse BD qui a (pour ainsi dire) vendu la mèche, ou juste de sa page de garde, mais il se pourrait que celle-ci rejoigne la courte liste de ses tentatives en la matière. 

 

 


Raison de plus pour s'intéresser à ce petit volume étrange, au contenu atypique, tombé dans l'oubli depuis lors.

 

 Sources : kosakinium (Twitter)

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