On ne peut pas en dire autant de leur grand frère Takeru, dont la notoriété n'est plus à établir dans le monde exigeant de l'Art Contemporain. Qu'ils soient japonais, chinois ou français, les galeristes ont rapidement été séduits par ses œuvres faussement minimalistes et tendrement irrévérencieuses.
Développant un univers graphique aux antipodes de celui de son père, l'artiste séduit par son style radical, coloré, tout en rondeurs et en nudité aseptisée, caractérisé par des visages lisses aux grands yeux inexpressifs - en lesquels il sera possible de voir, peut-être, une réminiscence subconsciente des Final Fantasy SD de l'ère Super Famicom.
Parti étudier la gravure à New-York, Takeru Amano s'y est forgé un trait pop, naïf - mais pas sans ironie -, avec une pointe de subversion et de nostalgie faisant la part belle à l'héritage culturel du peintre, la modernité de ses toiles n'excluant pas nécessairement un retour aux traditions nippones (bien au contraire).
Exposé essentiellement à Tokyo de 2003 à 2014, il fait ses débuts parisiens en 2016 à la Galerie Tokyoïte, puis s'expose à la Galerie Corrazza 1787 du 7 au 24 décembre 2017, avant de participer (au côté de neuf autres artistes) à l'exposition Colors of Japan qui ouvre officiellement les portes de la 193 Gallery, du 13 décembre 2018 au 13 mars 2019.

En 2014, il signe également la direction artistique du clip psychédélique "En 2080" pour le groupe d'électro français The2080 :
En parallèle de ces activités, il crée la marque « Newart », spécialisée dans les coussins fantaisie (sa boutique en ligne proposant également quelques lithographies), et collabore avec d'autres personnalités en vogue, comme le styliste Yohji Yamamoto (à l'instar de son père avant lui).
Un univers optimiste et rassurant qu'on pourra parcourir à sa guise en consultant les différents sites officiels de l'auteur :
Compte Instagram
Compte Facebook
Site personnel
Et pour ceux qui souhaiteraient acquérir une œuvre originale :
Galerie Artsper
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Bonus :
Reportage de la chaîne J-One consacré au peintre en 2016 :
Je suis fan du style. Ca me rappelle un peu (toutes mesures gardées) le chara design de Katanagatari !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a un petit côté Katanagatari, bien vu ! Pas de chance pour moi, j'ai détesté cet animé ! :D
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