Pinka - ピンカちゃん / ピンカと海のお友達 / GO! GO! ピンカの大冒険



Au cours de son jeune temps passé dans les locaux de la Tatsunoko, Amano aura designé un nombre incalculable d'animaux (antropomorphes ou non), qu'ils soient premiers rôles, antagonistes ou figurants : lions, grenouilles, abeilles, et nous en passons, aussi est-ce très logiquement qu'en 1997, Fuji Television Network fait appel à ses services pour concevoir une mascotte destinée à promouvoir la chaîne auprès du jeune public. 

 


 

Et c'est ainsi que naît Pinka-chan, sympathique petit dauphin rose au front étoilé, qui apparût d'abord en fin d'émissions avant d'en devenir lui-même l'invité, puis d'avoir droit à ses propres séries d'animation :

 -  Pinka to Umi no Tomodachi (ピンカと海のお友達), réalisée sur celluloïds par Toriumi Hisayuki, vétéran de la Tatsunoko auprès de qui Amano aura fait ses premières armes (Speed Racer, Gatchaman, Hutch l'abeille, Polymar, ...) et diffusée du 13 avril au 21 septembre 1998 (soit 23 épisodes de 4 minutes occupant la tranche de programmes 19h56-20h), racontant l'histoire d'un jeune cétacé atypique rêvant de devenir un dauphin bleu ordinaire.

 - Go! Go! Pinka no Dai Boken (GO! GO! ピンカの大冒険), réalisée en CGI et diffusée en fin de soirée, dans la région du Kanto uniquement, le temps de 13 petits épisodes de 15 secondes. L'histoire y suit sensiblement la même trame, à ceci près que certains personnages n'y apparaissent pas du fait de sa brièveté. Elle a toutefois acquis une certaine notoriété du fait des nombreux guest à avoir prêté leurs voix ou chansons aux personnages (Nokko, TM Network, Smap, Hyde, les Spice Girls, ...). 

 


 

 


 

Ainsi Pinka et ses amis se virent-ils également dédier de nombreux produits dérivés, dont des albums pour enfants, des peluches, des portes-clés, des cartes postales, et même des ornements pour rideaux (!), avant de sombrer dans l'oubli dont nous espérons le sortir ici le temps d'un article.

 

 

Un travail de commande (l'un des rares crédités à la société Ten Production, créée par Amano lui-même), en lequel on retrouve toute l'efficacité du peintre en matière de chara-design, avec ses lignes rondes, simples, faciles à reproduire, et ses grands yeux très Disnéens capable de faire fondre le coeur de n'importe quel enfant de l'époque.

 

 

Travail auquel l'artiste aura néanmoins consacré ultérieurement l'une de ses lithographies les plus étonnantes, loin de ses univers graphiques de prédilection :

 

 

 

 Bonus : 

 

Pinka et ses amis posent pour un calendrier.   

 

 


 

L'intégralité des albums pour enfants qui lui sont consacrés :


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